Le Salon d’été de Coline Serreau
– Mais enfin Germaine c’est très simple, vous n’avez qu’à penser que le sol bémol que David chante juste avant est un fa dièse, et votre ré bécarre il est une tierce majeure en dessous, fa dièse ré, c’est tout, l’enfance de l’art…
– Oui mais comme vous avez un ré dièse en même temps, ça frotte pas mal…
– Ça pour frotter, ça frotte … – Ça oui ça frotte.
Tableau 1 – Quartette 1943
Pièce théâtrale et musicale de Coline Serreau, Le Salon d’été est une joyeuse comédie qui met en scène trois quartettes vocaux, leurs répétitions, leurs désirs, leurs frustrations, leurs amours – tout ce qui fait, en somme, la vie d’un groupe qui partage la pratique d’un art –, à des époques différentes : fin du XIXe siècle, années 1940, aujourd’hui.
Quartettes miroirs les uns des autres qui cependant s’inscrivent chacun dans leur époque. Où l’on voit que la lecture d’une partition commune prend une couleur qui lui est propre à travers le langage, les usages, la guerre, les évolutions sociétales… mais à la façon de Coline Serreau, avec légèreté et bonne humeur !
Tout au long de la pièce, les quartettes répètent des œuvres de Bach, Brahms, Schönberg, Janequin, Rossini, ainsi que plusieurs gospels. Ils buttent, accrochent, s’emballent, se battent, mais l’harmonie n’est jamais loin.
-…pour respecter le tempo dans un morceau jazzy il faut une basse solide c’est tout…
– Comment ça une basse solide ?
– Oui, dans un morceau jazzy si la basse flotte je m’excuse mais…
[…] – Je flotte peut-être mais toi tu sombres en tout cas.
Tableau 1 – Quartette 1997
mise en scène : Christophe Lesage
pianiste : Diane Peyrat, Victor Baledent
composition des musiques de transitions : Diane Peyrat
chef de choeur : Marie-Christine Baduel
costumes : Dominique Bignaux
création lumière : Xavier Laplume
régie : Eloïse Lesage | Jean Lesage | Philippe Baduel
(*) Rôle créé par Eloïse Lesage
Coline Serreau
J’ai été très heureuse de voir le « Salon » joué avec tant de fougue et de joie par votre troupe. Le public a été très sensible à votre engagement, c’est réjouissant.
Je vous souhaite du bonheur dans le travail, et du succès pour les représentations futures.
Coline Serreau – 16 mars 2016
Coline Serreau et la compagnie
à l’occasion de la création de notre spectacle.
Mars 2016
Enfant du théâtre, Coline Serreau, qui a travaillé la musique, la danse et l’acrobatie en même temps que l’art dramatique, est d’abord comédienne. Très vite, elle écrit des pièces (Le Théâtre de Verdure, Quisaitout et Grobêta, Lapin Lapin et Le Salon d’été) tout en étant l’interprète de Shakespeare, Brecht, Evgueni Schwarz (et de Coline Serreau) dans les mises en scène de Benno Besson.
Au cinéma, elle est autrice et réalisatrice d’une série de films et documentaires qui savent capter l’air du temps et toucher le public (Trois Hommes et un couffin, Romuald et Juliette, La Crise, La Belle Verte, Chaos, Saint-Jacques… La Mecque…). Sa passion pour la musique en général et le chant en particulier l’amène à mettre en scène des opéras (La Chauve-Souris, Le Barbier de Séville, Manon) et à diriger la chorale du Delta.
Dans Le Salon d’été se retrouvent toutes les facettes qui font la personnalité artistique de Coline Serreau.
Souhaitons que notre spectacle sache en être le reflet !
Prochaines représentations …
Il y a toujours beaucoup d’humanité et de tendresse dans les pièces de Coline Serreau.
C’est cela que nous cherchons à partager.
Que chaque représentation du Salon d’été
soit une fête du théâtre et du plaisir d’être ensemble.
Photos de nos représentations :
- Représentation du 25 mars 2017 à Savigny s/Orge | Cliquez-ici
- Représentation du 24 juin 2017 à Narbonne | Cliquez-ici
De retour de Narbonne
Le 24 juin, à l'occasion du 35ème Festival national de théâtre amateur de Narbonne, nous avons eu le grand bonheur de donner une représentation de notre spectacle "Le Salon d'été" de Coline Serreau dans [...]
Ce spectacle a reçu le soutien du ministère de la Culture et de la Communication / Direction régionale des affaires culturelles dans le cadre du Fonds d’encouragement aux initiatives artistiques et culturelles des amateurs.
Un grand MERCI
à l’université Paris-Sud, au Centre Scientifique d’Orsay, à la ville d’Orsay
qui nous assurent un soutien permanent pour l’ensemble de nos projets, tant au niveau matériel que financier.
-…Qu’est-ce que j’y peux moi si Bach met une musique très gaie sur des paroles très tristes…
– Mais là c’est pas triste, c’est tragique… encore en allemand ça passe on comprend rien, mais en français …
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Tableau 1 – Quartette 1890